Cafés-Philo De Chevilly-Larue et De l'Haÿ-Les-Roses φ » Flux des commentaires φ Cafés-Philo De Chevilly-Larue et De l'Haÿ-Les-Roses φ » Thème: La nostalgie est-elle un frein au progrès ? Flux des commentaires Thème: Peut-on échapper au conformisme ? Thème: La science sans conscience est-elle condamnable ? alternate alternate -- Thème: La science sans conscience est-elle condamnable ? → Thème: La nostalgie est-elle un frein au progrès ? Publié le 20 mars 2011 par cafes-philo -- interventions de l’animateur) Introduction : Le mot nostalgie évoque dans son sens premier : « le mal du pays ». Dans la question posée, nostalgie, est à prendre sous la forme de : manque de quelque chose, manque d’une chose que l’on a connu et qui n’est plus, ou encore, qui n’est plus dans sa forme initiale et qui a été détérioré, déprécié. La nostalgie qui est le fait d’insatisfaction : « La nostalgie ça vient quand le présent n’est pas à la hauteur du passé ». On est n’est pas nostalgique à 20 ans, on prend tout de la vie sans s’interroger si c’est modernité ou pas, si c’est mieux ou pas, la nostalgie viendra plus tard ; il faut des années de référence pour pouvoir commencer à comparer….. Faut-il considérer toutes les innovations comme suspectes, les contester, mesurer comme -- juste voie… ». Les nostalgiques sont souvent considérés comme : passéistes, retardataires, comme boulets de la modernité, voire, « réacs » ; Alors : 1° Faut-il condamner la nostalgie ? 2° En quoi la nostalgie serait-elle utile ? 3° S’agit-il de l’éternelle querelle des anciens contre les modernes ? 4° La nostalgie traduit-elle la peur du futur ? Et enfin, la nostalgie est-elle un frein au progrès ? A ceux qui n’ont rien connu, on peut vendre, on peut faire avaler -- acceptée. Mais si cela n’apporte pas d’amélioration, voire même si cela est inférieur à ce qui a existé, il y aura refus d’une partie des gens…Cette référence nommée par certains : nostalgie est alors une part de notre libre arbitre, il nous appartient à tous, consommateurs, que tel ou tel produit réussisse…, que de lancements de produits soit -- majorité accepte, soyons Stoïciens, on n’y peut rien et ont n’est pas responsable de ce qui ne dépend pas de nous. Mais malgré certaines nostalgies, bien peu sont ceux qui voudraient revenir en arrière, tourner une manivelle de voiture, monter cinq étages avec des seaux de charbon, être opéré dans les conditions d’il y a cinquante ans…. Nostalgie du futur : Le progrès peu nous apporter quelque chose de tout à fait contraire, ou en décalage avec ce que nous avions espéré, ce que nous avions rêvé. Alors vient ce futur que nous avions imaginé autrement. Et ce futur qui enfin arrive, nous déçoit, il n’est pas à la hauteur de nos espérances. Nous voilà dans le paradoxe de la nostalgie du futur : Un futur rêvé au passé, un futur qui devient présent ; présent, et à la fois imparfait. -- enfin serait mieux, où le désir de progrès de l’homme et son désir de perfectibilité porteraient enfin ses fruits. Ce monde, ce pays, d’« Utopia » cette île, dont on a la nostalgie, non pas de ne plus y être, mais de ne pas encore y être parvenu, c’est la nostalgie du futur. Mais voilà qu’abordant cette île, où étaient tous nos rêves, nos espoirs, avec tous ces efforts, toutes ces luttes pour en arriver là, -- « Lorsque vous avez chaussé vos pantoufles, que vous rêvez d’aventures. En pleine aventure vous avez la nostalgie de vos pantoufles ». (Thortnon Wilder) Nostalgie. C’est au nom du progrès qu’on a mis l’orang-outan dans une cage. -- qui viennent promener leurs enfants devant lui. Dans sa tête confusément, Des bruits, des nostalgies de la forêt, hantent son esprit ; Les cris dans les arbres.., les senteurs.., -- et être si mauvais dans leur cœur ? S’ils voulaient seulement réfléchir à leur passé. De nostalgies en nostalgies, ils se souviendraient alors que nous étions frères. Ils auraient peut-être honte de que souvent, ils appellent progrès. -- l’humanité ! Ceux qui sont capables de nostalgies ne sont-ils pas ceux qui apprécieraient le mieux le progrès. Il faut avoir connu les progrès, reconnaître « connaître à nouveau », apprécier le progrès, celui qui -- par exemple, et les progrès technologiques ; lorsque nous voyons un médecin canadien opérer à distance une petite fille en Afrique, la nostalgie, le regret c’est que cela ne puisse pas se faire plus souvent. Conclusion : Plus que frein au progrès la nostalgie ne joue t-elle pas le rôle modérateur ? D’ailleurs l’expression frein n’est pas péjorative. Aussi moderne, aussi performant que soit un véhicule, on ne -- voire de soumission, qui nous abaisse… Notre vie est faite tout autant de bonheurs passés, comme des promesses du futur. L’aptitude à la nostalgie est un bien, elle est notre capacité de mémoriser le passé avec son positif. Capacité de conserver, voire même créer des paradis au passé, elle doit nous dire, nous avertir que le futur lui aussi peut -- Cette entrée a été publiée dans Saison 2007/2008, avec comme mot(s)-clef(s) espérances, frein, futur, humanité, mal du pays, nostalgie, orang-outan, passé, un futur rêvé, Utopia. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien. ← Thème: Peut-on échapper au conformisme ?